Sur la première page de son site, IWRCF Avocats se présente comme un bureau qui offre des « services innovants et sophistiqués dans le domaine du droit ». Mais, comment atteindre l’innovation dans un domaine si traditionnel ? Selon les propos de l’associé Ricardo Inglez de Souza, une des plus grandes références dans le domaine de la concurrence et du commerce international au Brésil — d’après la publication Chambers and Partners —, le bureau évite ce qu’il appelle de « commodities du Droit ».
« Au lieu de travailler avec des affaires communes et de masse, comme des contrats d’adhésion ou actions répétitives, nous avons préféré nous tourner vers des processus plus stratégiques », il souligne. Et cela a été une réussite. Dans le curriculum de l’IWRCF il y a plusieurs cas importants dans tous les domaines de spécialité surtout dans les domaines de droit de la concurrence, contentieux civil, droit du marketing, fiscal, et du travail marquent présence dans des cas importants pour l’histoire récente du pays.
Le bureau s’occupe, par exemple, de procès relatifs aux opérations Zelotes et Lava Jato et aux enquêtes sur la formation de cartel en licitation pour les travaux du métro de São Paulo. Un autre point culminant est l’investigation ouverte en mars de cette année par le Conseil Administratif de Défense Économique (Cade), contre cinq des plus grandes banques brésiliennes accusées de pratiques restrictives à libre concurrence dans le marché financier. L’IWRCF représente la fintech Nubank qui a présenté les accusations qui ont entamé l’affaire.
« Nous sommes business oriented et notre manière de travailler nous permet d’être plus proches de la personne qui nous recrute », estime Ricardo. De plus, les avocats du bureau ont déjà été dans des pays comme les États-Unis, Japon et Mexique pour connaitre plus profondément les affaires des clients.
Polémique de la Saint-Valentin
Une des affaires les plus connues qui a compté sur l’expertise des avocats de l’IWRCF a été la compagne de la chaine de magasins O Boticário pour la fête des amoureux de 2015. À cette occasion la marque a montré une vidéo avec des couples qui échangeaient des cadeaux, parmi eux, des homosexuels. La teneur de la pièce a généré plus de 20 plaintes au Conseil National d’Autoréglementation Publicitaire (CONAR). Le bureau a agi pour la défense de la publicité créée par l’agence AlmapBBDO et a réussi à maintenir la publicité en circulation. Conar lui-même a également embauché l’IWRCF lorsque l’entité a eu une de ses campagnes institutionnelles discutées par le public.
À la CCBC, la direction du bureau cherche à réaliser du networking, à augmenter la visibilité de votre travail et à gagner l’accès direct à des nouveautés du secteur. L’IWRCF a des clients brésiliens qui ont des affaires au Canada tout comme des clients canadiens et a en outre la plupart des cas d’arbitrage adressés au CAM-CCBC. Parmi les prochains projets avec la Chambre, on trouve la signature d’un article en partenariat avec le bureau McCarthy Tétrault LLP, pour le projet de Droit comparé et la participation de l’avocat Fábio Ramos, du domaine fiscal, pour la programmation du podcast.
